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La confiance en soi dès le plus jeune âge, vraiment ?

La confiance en soi dès le plus jeune âge, vraiment ?

Qu’est-ce que l’estime de soi ?

Les termes « estime de soi » et « confiance en soi » sont souvent mélangés et utilisés comme synonymes. Cependant, il existe une différence entre les deux, et ce, même s’ils sont très liés. La confiance en soi est liée au sentiment de confiance, de croire en ses capacités de réussite. Tandis que l’estime de soi est liée à la conscience de ses forces, de ses limites ainsi qu’avoir une image positive de soi.

Il est un fait indéniable, le bébé a besoin d’un adulte pour survivre. Mais si le bébé ne bénéficie d’aucun lien d’affection, il va souffrir d’hospitalisme (Travaux de René Spitz, psychanalyste).

Le bébé a donc besoin d’un adulte oui mais d’un adulte qui lui montre de l’affection, de l’amour. Le nourrir ne suffit pas. Donc dès la naissance, le bébé va se construire en fonction de la manière dont l’adulte va s’occuper de lui.

La manière de porter le bébé, de le toucher, de le bercer, d’être attentif à lui, de l’accompagner dans les pleurs et de répondre à ses besoins, va avoir une place fondamentale dans sa construction d’un « Moi » sécure. C’est avec ce que l’enfant reçoit qu’il va construire sa relation au monde.

Avant 7-8 ans, l’enfant n’a pas la capacité de porter un regard critique sur lui-même. C’est donc à travers le regard du parent, de l’adulte répondant qu’il va apprendre les premières bases de l’estime de lui-même.

Comment aider votre enfant dès le plus jeune âge à avoir confiance en lui ?

Grâce au portage

Bébé vient de passer neuf mois dans le ventre de sa maman, il a besoin de temps pour s’adapter au monde extérieur. La proximité de ses parents va l’aider à se sentir en sécurité. Le portage permet à l’enfant de découvrir le monde qui l’entoure à son rythme tout en étant rassuré et protégé par le contact direct avec l’adulte. Un bébé est porté quotidiennement afin que son parent (ou l’adulte qui s’occupe de lui) puisse répondre favorablement à ses besoins et ainsi l’aider dans son développement cognitif et affectif. Alors pourquoi porter un bébé en écharpe ou porte-bébé physiologique ?
Le besoin naturel de proximité varie selon les bébés, il peut être plus ou moins intense. Vous ne porterez jamais trop un bébé, vous n’en ferez pas un capricieux. Avec le portage vous lui donnerez un sentiment de sécurité intérieur qui l’aidera dans son développement et la construction de son autonomie future.

Grâce à la motricité libre

Beaucoup de parents entendent encore de la part d’une amie, du pédiatre ou des grands-parents, « quoi il ne tient pas encore assis, ne va pas à 4 pattes ou il ne marche pas encore ? »

Mais saviez-vous qu’un bébé a tout un processus d’apprentissage à faire avant de se tenir assis ?
A la naissance, le tonus musculaire du bébé doit se développer. Au début, la plupart des gestes sont des réflexes.

Mais alors la motricité libre, qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’un concept né dans les années 60 d’une pédiatre Hongroise, Emmi Pikler. Elle découvre que lorsqu’on laisse évoluer l’enfant de manière libre et autonome, ses capacités globales sont bien meilleures.
Le bébé n’a pas besoin d’apprendre à se retourner, à s’asseoir, à faire du quatre pattes ou à marcher, il va de lui-même trouver le chemin pour y parvenir, quand sa musculature et son système nerveux seront suffisamment matures.
C’est donc au sol que le bébé se prépare pour toutes les postures et tous les modes de déplacement futurs. Le fait de mettre un bébé dans une posture qu’il n’a pas acquise par lui-même va le mettre dans une situation inconfortable voir dangereuse.

Prenons un exemple : un enfant mis assis alors que sa musculature ne le lui permet pas va facilement tomber en avant ou en arrière. Le fait de tomber va le mettre dans une position inconfortable et peut-être douloureuse selon où et sur quoi il tombe. De plus il va se retrouver coincer dans cette posture, sans possibilité de se débrouiller. De là va naître une grande frustration car il n’est pas capable de se débrouiller seul. Il est donc dépendant de l’adulte pour le remettre dans une position confortable. Intérieurement, il se sent incapable.

Ayez confiance en votre enfant !

C’est en faisant ses propres expériences bonnes ou mauvaises que votre enfant découvre le monde. N’anticipez pas tous les faits et gestes de votre enfant. Laissez-le expérimenter et ayez confiance en ses capacités. Si vous avez confiance en lui, il pourra ainsi créer sa propre confiance en lui. « J’en suis capable !»

Dire à votre enfant que vous êtes fier de lui, oui mais…

Plus on dit des choses positives à son enfant, plus il aura tendance à être positif envers lui-même. Mais attention, en répétant toute la journée à son enfant, « je suis fière de toi » risque d’avoir l’effet inverse recherché. Il aura tendance à être dépendant de vos remarques pour être fier de lui. Reformulez plutôt en disant « tu peux être fier de toi » ainsi l’enfant comprend que c’est grâce à ce qu’il a fait lui qu’il est arrivé à ce résultat.

Mettre des mots sur ses émotions et les vôtres !

Nous ressentons tous un jour ou l’autre de la colère, de la tristesse, de la peur, de la joie… Ce ne sont que quelques-unes des nuances de nos émotions. Il en existe toute une palette et malheureusement peu de monde est capable de nommer plus que les quelques émotions de base. En tant qu’adulte nous avons tendance à refouler nos émotions, il ne faut surtout pas que ça se voit, se sache… Mais en montrant à nos enfants que nous aussi nous avons des émotions, nous allons les aider à vivre les leurs.

Aider votre enfant à nommer et à accepter ses émotions va l’aider à ressentir ce qu’il vit, ce qu’il ressent au fond de lui et à valider ce sentiment.

Par exemple : un enfant qui tape ou mord exprime une émotion qu’il vit ou qu’il a vécu. Cherchez ou aidez votre enfant à identifier son émotion (en fonction de son âge), à la valider « ok tu es en colère, tu as le droit mais tu n’as pas le droit de taper. Maintenant cherchons ensemble comment tu aurais pu faire les choses différemment qu’en tapant »

Vous l’aurez compris, en tant que parents, nous avons un rôle important dans le développement de la confiance en soi de notre enfant. Cependant, n’oublions pas comme le dit si bien Françoise Dolto « on ne nait pas parent, on le devient ».


Ayez confiance en vous car on ne fait pas toujours comme on veut mais comme on peut. Ce n’est pas parce que vous n’êtes pas au top tous les jours que cela va avoir une influence néfaste sur votre enfant. Je vous ai donné quelques pistes pour aider votre enfant, dès la naissance, à avoir confiance en lui. Il y a sûrement plein d’autres moyens que vous avez trouvés par vous-même, ce n’est donc pas une liste exhaustive mais juste quelques observations que j’ai pu faire au fil des ans en tant qu’éducatrice, maman, coach et monitrice de portage.

A bientôt, Julie

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